Immortelle jaune
Erythrina poeppigiana (Walp.) O.F.Cook, 1901
Classe :
Equisetopsida
Ordre :
Fabales
Famille :
Fabaceae
Sous-Famille :
Papilionoideae
Tribu :
Phaseoleae
Genre :
Erythrina
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- 7 observations
-
1
commune -
2
observateurs -
Première observation
2016 -
Dernière observation
2020
Léotard Guillaume
-
Sant Sebastien
Informations espèce
Statut géographique: Présent (indigène ou indéterminé)
Liste rouge mondiale: LC (Préoccupation mineure)
Patrimonialité: Déterminante ZNIEFF
Lors des inventaires de la crique Limonade de 2007, les botanistes ont tiqué sur de grands arbres émergents aux fleurs rouge-orangé. Pourtant, ces arbres étaient bien connus des habitants car leurs floraisons enflamment les collines autour du village en mars-avril. La structure de ces arbres étant originale par rapport aux arbres guyanais connus, une étude a été réalisée afin d'identifier cette espèce.
Après bien des théories, cette étude approfondie a montré qu’il s’agissait d’Erythrina poeppigiana dont la répartition naturelle suit le contrefort des Andes depuis la Bolivie jusqu’au Vénézuela ! Autour de Saül, les nombreux individus (près de 160 pieds) sont en dehors de l’aire de répartition, excentrés de plus de 1 200 km des populations les plus proches… L’espèce serait-elle introduite par l’Homme ? Si elle a un caractère invasif dans d’autres territoires, un faisceau d’indices montrerait plutôt qu’il s’agit bel et bien d’une espèce indigène. Le patron de répartition circum amazonien étant connu chez de nombreuses espèces, on peut pressentir qu’une attention particulière permettrait d’en trouver au Suriname et au Guyana… Ainsi, l’espèce doit être considérée comme patrimoniale, avec une forte signification d’un point de vue biogéographique.
Avec son attirail nectarifère, cette érythrine constitue une ressource alimentaire très appréciée par l’avifaune. Cependant, c’est avec les fourmis Azteca que l’espèce présente une relation particulièrement élaborée : l’arbre offre le gîte (rameaux creux) et le couvert (nectaires extra-floraux) contre une protection contre les prédateurs et autres organismes qui pourraient lui porter préjudice. L’entente va encore plus loin car les pucerons sont également hébergés afin d’apporter une ressource alimentaire supplémentaire aux fourmis et un champignon tapisse l’intérieur des rameaux permettant probablement d’exploiter la matière organique des déchets des fourmis… Pour les restituer à l’arbre ou aux fourmis !
Liste rouge mondiale: LC (Préoccupation mineure)
Patrimonialité: Déterminante ZNIEFF
Lors des inventaires de la crique Limonade de 2007, les botanistes ont tiqué sur de grands arbres émergents aux fleurs rouge-orangé. Pourtant, ces arbres étaient bien connus des habitants car leurs floraisons enflamment les collines autour du village en mars-avril. La structure de ces arbres étant originale par rapport aux arbres guyanais connus, une étude a été réalisée afin d'identifier cette espèce.
Après bien des théories, cette étude approfondie a montré qu’il s’agissait d’Erythrina poeppigiana dont la répartition naturelle suit le contrefort des Andes depuis la Bolivie jusqu’au Vénézuela ! Autour de Saül, les nombreux individus (près de 160 pieds) sont en dehors de l’aire de répartition, excentrés de plus de 1 200 km des populations les plus proches… L’espèce serait-elle introduite par l’Homme ? Si elle a un caractère invasif dans d’autres territoires, un faisceau d’indices montrerait plutôt qu’il s’agit bel et bien d’une espèce indigène. Le patron de répartition circum amazonien étant connu chez de nombreuses espèces, on peut pressentir qu’une attention particulière permettrait d’en trouver au Suriname et au Guyana… Ainsi, l’espèce doit être considérée comme patrimoniale, avec une forte signification d’un point de vue biogéographique.
Avec son attirail nectarifère, cette érythrine constitue une ressource alimentaire très appréciée par l’avifaune. Cependant, c’est avec les fourmis Azteca que l’espèce présente une relation particulièrement élaborée : l’arbre offre le gîte (rameaux creux) et le couvert (nectaires extra-floraux) contre une protection contre les prédateurs et autres organismes qui pourraient lui porter préjudice. L’entente va encore plus loin car les pucerons sont également hébergés afin d’apporter une ressource alimentaire supplémentaire aux fourmis et un champignon tapisse l’intérieur des rameaux permettant probablement d’exploiter la matière organique des déchets des fourmis… Pour les restituer à l’arbre ou aux fourmis !
Non renseigné pour le moment
Non renseigné pour le moment
Erythrina amasica sensu Duss, 1897
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Erythrina amasisa Spruce, 1859
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Erythrina darienensis Standl., 1916
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Erythrina micropteryx Poepp. ex Urb., 1899
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Erythrina pisamo Posada-Ar., 1909
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Erythrina umbrosa Bello, 1881
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Micropteryx poeppigiana Walp., 1850