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    observateurs

  • Première observation
    2007

  • Dernière observation
    2024
Titre Auteur
Fiche espèce "Pécari à lèvres blanches (Tayassu pecari)" OFB
Description :
Fiche descriptive de l'espèce
Date : 2025-01-29
Atlas des mammifères sauvages de France. Volume 2 : Ongulés et Lagomorphes SAVOURÉ-SOUBELET A., ARTHUR C., AULAGNIER S., BODY G., CALLOU C., HAFFNER P., MARCHANDEAU S., MOUTOU F. & SAINT-ANDRIEUX C. (coord.)
Description :
Cet ouvrage constitue une synthèse unique des connaissances sur la répartition des 20 ongulés (un Périssodactyle et 19 Artiodactyles) et huit Lagomorphes présents sur l’ensemble du territoire national (métropole et outre-mer). Certaines espèces présentées dans ce volume peuvent faire l’objet d’une exploitation importante par la chasse, poser des problèmes économiques ou biologiques, tandis que d’autres sont protégées et bénéficient de programmes de réintroductions. Toutes peuvent connaître de fortes fluctuations tant spatiales que numériques. Pour plusieurs d’entre elles, un important suivi est mis en place depuis des dizaines d’années notamment au travers de l’activité cynégétique, des campagnes de lutte, des suivis de la biodiversité dans les espaces protégés, ou encore des programmes de recherche. Cette mise à jour des connaissances, qui bénéficie de la valorisation des 310 000 données d’observation récoltées entre 2000 et 2018, représente un outil incontournable pour aider à concilier la conservation de ces espèces avec les activités humaines. Composé de deux parties complémentaires, cet atlas s’adresse aussi bien aux scientifiques et aux naturalistes qu’aux gestionnaires et aux administrations. En effet, les monographies spécifiques permettent d’accéder à une information actualisée sur la répartition des espèces, leur biologie, leur dynamique de population, les menaces qu’elles subissent ainsi que les suivis et mesures de gestion déjà mis en place. Tandis que les monographies géographiques présentent succinctement l’ensemble des territoires hébergeant des ongulés et Lagomorphes et se focalisent sur les problématiques territoriales. Fruit d’un travail collectif et collaboratif, ce deuxième volume a impliqué la participation de très nombreux experts et structures.
Date : 2025-01-29
Aliman-hé Eric - Ardouin Pascal - Auffret Emeric - Bello Alice - Benoit Cedric - Civette Nestor - Courtois Elodie - De-thoisy Benoit - Delaitre Guillaume - Deville Tanguy - Dewynter Maël - Donkili Jean-michel - Foxonet Hugo - Girardot Thierry - Giraut Rémi - Jahn-oyac Arnaud - Juan David - Kouyouli Clair - Kouyouli Yves - Lassouka Pierre - Le Pape Timothe / Biotope - Luttringer Lynn - Mathoulin Gaetan - Mathoulin Gaëtan - Mathoulin-scellier Stephanie - Miso Jean-michel - Parent Théo - Pelletier Vincent - Plaine Stephane - Sakapou Stéphane - Sant Sebastien - Scellier Stephanie - Taloékaïdoé Lucienne - Topo Yves - Tostain Olivier - Youloutala Rémi - Zidok Loïc

Informations espèce

!!! Espèce sensible !!! Floutage en maille de 10x10km: NT, pression de chasse,
Statut géographique: Présent (indigène ou indéterminé)
Liste rouge mondiale: VU (Vulnérable)
Liste rouge régionale: NT (Quasi menacée)
Patrimonialité: Déterminante ZNIEFF

Le pécari à lèvres blanche, aussi appelé cochon-bois, est un mammifère ongulé. Sa technique spéciale en cas de danger : claquer des dents… Ses claquements de dents peuvent être confondus avec des coups de fusils tellement ils sont forts ! C'est avant tout une technique d'intimidation. Si celle-ci ne marche pas, la stratégie devient toute autre : il charge ! Dans ce cas, il est plus que conseillé de ne jamais être au milieu de leur chemin. Et si par malheur, cela devait arriver, trouvez votre salut dans un arbre !
Ce pécari n’est pas à confondre avec un de ces proches cousin, le pécari à collier aussi appelé Pakira (Pécari Tajacu). Pour les différencier, il faut voir le gabarit et l’ornement. Le pécari à lèvres blanches fait environ 45 à 60 cm au garrot pour 25 à 45 kg tandis que le pécari à collier est plus petit avec ses 30 et 50 cm au garrot avec un collier blanc bien marqué.
Ils peuvent vivre dans des groupes comptant plus d’une centaine d’individus ! Ils préfèrent généralement vivre dans des forêts tropicales humides. L’altitude la plus élevée à laquelle ils ont été retrouvés est de 2000 mètres. Il est essentiellement frugivore (70% de son alimentation). Le reste est composé de fibres végétales dont 144 espèces différentes ont été retrouvés dans les excréments de cet animal. Il est assez opportuniste et n’hésite pas à agrémenter son menu avec du poisson et de petits invertébrés accompagnés de champignons locaux.
Les principaux prédateurs de cet animal sont le jaguar (panthera onca), le puma (puma concolor) et l’humain (homo sapiens sapiens). Ce dernier est le plus grand responsable de la chasse au pécari et notamment son déclin en Guyane.

Auteur : Esteban Dewynter (stage de 2nde)

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Dicotyliles pecari (Link, 1795) | Sus pecari Link, 1795 |

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Observations mensuelles