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  • 67
    observations

  • 6
    communes

  • 33
    observateurs

  • Première observation
    2010

  • Dernière observation
    2024
Titre Auteur
Atlas des mammifères sauvages de France Volume 3 : Carnivores et Primates SAVOURÉ-SOUBELET A., AULAGNIER S., HAFFNER P., MAILLE A., MOUTOU F., RI-CHARD-HANSEN C., RUETTE S. & VERON G. (coord.)
Description :
Les 33 Carnivores présents en France font souvent l’objet de débats passionnés. Prédatrices, ces espèces peuvent interférer avec les activités humaines. Elles bénéficient en conséquence de ­statuts de protection et juridiques très variés. Certaines sont classées comme espèces protégées, parfois strictement, parfois pouvant faire l’objet de destructions légales d’individus, d’autres sont ­inscrites sur la liste des espèces gibier, voire parmi les espèces susceptibles d’occasionner des dégâts, quelques-unes enfin sont considérées comme des espèces exotiques envahissantes. Toutes néanmoins ont bénéficié ces dernières années d’une importante amélioration de leurs connaissances grâce notamment à la mise en place de réseaux nationaux de suivi, de plans nationaux d’actions et à la dynamique des associations locales. À l’inverse, pour les Primates, aucune synthèse nationale n’existe aujourd’hui bien que notre territoire héberge 10 espèces (8 en Guyane, 1 introduite aux Antilles et 1 introduite à Mayotte) et que plusieurs études soient réalisées localement. Valorisant plus de 370 000 données acquises entre 2000 et 2020 et impliquant la participation de 76 rédacteurs, ce volume représente un outil unique et indispensable d’aide à la décision pour améliorer notamment la cohabitation des humains avec ces espèces. Les gestionnaires et les ­administrations trouveront dans cet ouvrage toutes les informations et spécificités locales sur les Carnivores et Primates peuplant leur territoire, que ce soit les menaces qu’ils subissent, leurs ­impacts ou encore les actions ou études mises en œuvre localement. Ils pourront aussi trouver, dans les monographies spécifiques, les enjeux de conservation pour chaque espèce. De même, les scientifiques et naturalistes pourront accéder à des informations actuelles sur la répartition de ces 43 espèces, leur biologie et leur écologie, sur l’état et les tendances d’évolution de leurs populations ainsi qu’aux travaux de recherche en cours à leur sujet. Comme pour les précédents volumes, cet ouvrage n’aurait pu être réalisé sans la mobilisation de très nombreux experts et structures, qui ont accepté de contribuer en partageant leurs données et leurs connaissances.
Date : 2025-01-29
Fiche espèce "Jaguar (Panthera onca)" OFB
Description :
Fiche descriptive de l'espèce
Date : 2025-01-29
Ardouin Pascal - Bagadi Francois - Bello Alice - Benoit Cedric - Cognat Lanaki - De-thoisy Benoit - Delaitre Guillaume - Eber Arnould - Feuillet Guillaume - Goguillon Bertrand - Jahn-oyac Arnaud - Jean Baptiste Gérard - Jean-baptiste Gérard - Koupi Sebastien - Kouyouli Clair - Lassouka Luc - Lassouka Pierre - Le Noc Maïlys - Lenganey Denis - Lermyte Clement - Longin Guillaume - Maliyamalé Ekené - Mathoulin Gaetan - Mathoulin-scellier Stephanie - Miso Florentin - Pawey Bertrand - Plaine Stephane - Sakapou Stéphane - Sant Sebastien - Silele Xavier - Topo Yves - Toïneké Roberto - Yawalou Thierry

Informations espèce

Statut géographique: Présent (indigène ou indéterminé)
Liste rouge mondiale: NT (Quasi menacé)
Liste rouge régionale: NT (Quasi menacée)
Protection régionale: Mesures de protection des mammifères représentés dans le département de la Guyane : Article 2
Patrimonialité: Déterminante ZNIEFF

Le jaguar est le plus gros félin d’Amérique du Sud. Il est considéré comme le plus grand prédateur du continent. A noter que le seul animal à lui tenir tête est le Tamanoir, ou Grand-Fourmilier (Myrmecophaga Tridactyla): avec ses griffes, c’est le seul à pouvoir se défendre.
Sa technique de chasse à l’affût est considérée comme l’une des plus performantes au monde. Son pelage est de couleur fauve et parsemé d’ocelles qui le camouflent en faisant passer son pelage pour des taches de lumières. Elles sont réparties sur les flancs et le dos. Cependant, d’autres parties de son corps comme sa tête, sa croupe, son ventre et sa queue sont plutôt recouvertes de tache sombres. L’agencement de ces motifs est unique et permet de reconnaitre un jaguar en particulier. Il n’est pas à confondre avec l’Ocelot (Leopardus pardalis), un autre félin plus petit et moins massif. Comme beaucoup d’espèces, le jaguar peut être « mélanique », c’est à dire entièrement noir. Ce morphe représente environ 10% de sa population et est un peu plus nombreux dans les zones humides.
Ce carnivore chasse autant les caïmans à lunettes (Caiman crocodilus), les pécaris à lèvres blanches (Tayassu pecari) et les capybaras (Hydrochoerus hydrochaeris) que les petits oiseaux. Il se contente d’un peu de tout. Opportuniste, il s’approche même des habitations pour se régaler de chien domestique ou de bovin. La quantité de viande qu’il doit ingérer en une journée est d’environ 2 kg pour un individu en bonne santé.
Son territoire s’étend de 50 à 450 km2 et sa population mondiale est estimée entre 138 000 et 208 000 individus. Sa longévité est de 20 à 25 ans en captivité. En liberté, elle serait plutôt de 11 ans.

Sur une période de 7 mois, le parc amazonien réalise un projet appelé « Cam Trap » en partenariat avec Kwata. Mené sur une surface de 100km² autour du bourg de Saül, celui-ci vise à recenser et identifier les grands félins par piégeage photographique, en particulier le jaguar afin d’en savoir plus sur la diversité de espèces, quantifier les populations, leur comportement ou les territoires des individus… Les images seront traitées par intelligence artificielle pour éviter un travail trop « chronophage ».

Auteur : Esteban Dewynter (stage de 2nde)

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Felis onca Linnaeus, 1758 |

Vidéo(s) (1)

Vidéo saisie au piège photographique dans le secteur de la Limonade (Saül, 2024)

CC BY-NC-SA (Parc amazonien de Guyane)
Auteur: P. Ardouin

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