Tayra
Eira barbara (Linnaeus, 1758)
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- 104 observations
-
5
communes -
44
observateurs -
Première observation
2008 -
Dernière observation
2025
Titre | Auteur | ||
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Fiche espèce "Tayra (Eira barbara)" | OFB | ||
Description :
Fiche descriptive de l'espèce Date : 2025-01-29 |
|||
Atlas des mammifères sauvages de France Volume 3 : Carnivores et Primates | SAVOURÉ-SOUBELET A., AULAGNIER S., HAFFNER P., MAILLE A., MOUTOU F., RI-CHARD-HANSEN C., RUETTE S. & VERON G. (coord.) | ||
Description :
Les 33 Carnivores présents en France font souvent l’objet de débats passionnés. Prédatrices, ces espèces peuvent interférer avec les activités humaines. Elles bénéficient en conséquence de statuts de protection et juridiques très variés. Certaines sont classées comme espèces protégées, parfois strictement, parfois pouvant faire l’objet de destructions légales d’individus, d’autres sont inscrites sur la liste des espèces gibier, voire parmi les espèces susceptibles d’occasionner des dégâts, quelques-unes enfin sont considérées comme des espèces exotiques envahissantes. Toutes néanmoins ont bénéficié ces dernières années d’une importante amélioration de leurs connaissances grâce notamment à la mise en place de réseaux nationaux de suivi, de plans nationaux d’actions et à la dynamique des associations locales. À l’inverse, pour les Primates, aucune synthèse nationale n’existe aujourd’hui bien que notre territoire héberge 10 espèces (8 en Guyane, 1 introduite aux Antilles et 1 introduite à Mayotte) et que plusieurs études soient réalisées localement. Valorisant plus de 370 000 données acquises entre 2000 et 2020 et impliquant la participation de 76 rédacteurs, ce volume représente un outil unique et indispensable d’aide à la décision pour améliorer notamment la cohabitation des humains avec ces espèces. Les gestionnaires et les administrations trouveront dans cet ouvrage toutes les informations et spécificités locales sur les Carnivores et Primates peuplant leur territoire, que ce soit les menaces qu’ils subissent, leurs impacts ou encore les actions ou études mises en œuvre localement. Ils pourront aussi trouver, dans les monographies spécifiques, les enjeux de conservation pour chaque espèce. De même, les scientifiques et naturalistes pourront accéder à des informations actuelles sur la répartition de ces 43 espèces, leur biologie et leur écologie, sur l’état et les tendances d’évolution de leurs populations ainsi qu’aux travaux de recherche en cours à leur sujet. Comme pour les précédents volumes, cet ouvrage n’aurait pu être réalisé sans la mobilisation de très nombreux experts et structures, qui ont accepté de contribuer en partageant leurs données et leurs connaissances. Date : 2025-01-29 |
Camopi - Maripasoula - Papaichton - Régina - Saül
Aliman-hé Eric
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Alounawale Pierre
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Anaiman Tapinkili
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Anonyme
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Ardouin Pascal
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Assakia Pascal
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At
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Auffret Emeric
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Bello Alice
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Benoit Cedric
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Claessens Olivier
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Debeir Laure
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Delaitre Guillaume
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Denis Thomas
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Eber Arnould
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Ecole De Saül
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Equipe Znieff
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Farny Gilles
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Giraut Rémi
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Harre Guillaume
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Juan David
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Khazraie Kamran
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Koupi Sebastien
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Kousipoulou Gerard
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Kouyouli Yves
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Longin Guillaume
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Marmoex Cyrile
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Mathoulin Gaetan
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Mathoulin Gaëtan
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Mathoulin-scellier Stephanie
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Miso Florentin
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Morillas Olivier
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Pawey Bertrand
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Richard Hélène
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Sakapou Stéphane
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Sant Sebastien
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Silele Xavier
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Tapinkili Anaiman
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Tetalekai Mïki
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Tokotoko Pilikija
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Tribot Jérémie
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Vrignaud Ombline
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Youloutala Rémi
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Zidoc Raphael
Informations espèce
Statut géographique: Présent (indigène ou indéterminé)
Liste rouge mondiale: LC (Préoccupation mineure)
Liste rouge régionale: LC (Préoccupation mineure)
Protection régionale: Mesures de protection des mammifères représentés dans le département de la Guyane : Article 1
De son nom latin Eira Barbara, c’est la seule espèce du genre Eira. C’est un grand mustélidé de 56 à 71 cm pour 3 à 7 kg. Pour donner un ordre de comparaison, son corps est aussi grand qu’un enfant de 6 ans si celui-ci est allongé. Elle ressemble de loin au Jaguarondi (Herpailurus yagouaroudi) mais ce dernier possède une queue fine contrairement à celle très touffue de la Tayra qui peut peut mesurer jusqu’à 46 cm à l’âge adulte. De plus, la Tayra possède une grande variété de morphes, un grand nombre de cas albinos ou jaunâtres ont été identifiés.
La Tayra est un animal « omnivore ». Malgré sa petite taille par rapport à d’autres espèces, elle n’hésite pas à se mesurer à plus costaud qu’elle. Des cas d’attaque sur des daguets ont été recensés, un animal nettement plus gros. Elle est diurne et arboricole en moyenne canopée et peut vivre dans tous types de forêts. Présente sur la partie nord de l’Amérique du Sud et en Amérique centrale, elle est en général observée en dessous de 1200 mètres d’altitude mais plusieurs spécimens ont été retrouvés à 2400 mètres !! C’est trois fois le mont Itoupé !
Nous ne connaissons pas sa longévité en liberté mais elle est de 22 ans environ en captivité. Son territoire dans la nature s’étend sur 10 à 25 km² et elle peut parcourir jusqu’à 7 km par jour. Elle est intégralement protégée mais pas menacée ou sensible. La principale menace pesant sur cette espèce est l’homme qui détruit son habitat.
Liste rouge mondiale: LC (Préoccupation mineure)
Liste rouge régionale: LC (Préoccupation mineure)
Protection régionale: Mesures de protection des mammifères représentés dans le département de la Guyane : Article 1
De son nom latin Eira Barbara, c’est la seule espèce du genre Eira. C’est un grand mustélidé de 56 à 71 cm pour 3 à 7 kg. Pour donner un ordre de comparaison, son corps est aussi grand qu’un enfant de 6 ans si celui-ci est allongé. Elle ressemble de loin au Jaguarondi (Herpailurus yagouaroudi) mais ce dernier possède une queue fine contrairement à celle très touffue de la Tayra qui peut peut mesurer jusqu’à 46 cm à l’âge adulte. De plus, la Tayra possède une grande variété de morphes, un grand nombre de cas albinos ou jaunâtres ont été identifiés.
La Tayra est un animal « omnivore ». Malgré sa petite taille par rapport à d’autres espèces, elle n’hésite pas à se mesurer à plus costaud qu’elle. Des cas d’attaque sur des daguets ont été recensés, un animal nettement plus gros. Elle est diurne et arboricole en moyenne canopée et peut vivre dans tous types de forêts. Présente sur la partie nord de l’Amérique du Sud et en Amérique centrale, elle est en général observée en dessous de 1200 mètres d’altitude mais plusieurs spécimens ont été retrouvés à 2400 mètres !! C’est trois fois le mont Itoupé !
Nous ne connaissons pas sa longévité en liberté mais elle est de 22 ans environ en captivité. Son territoire dans la nature s’étend sur 10 à 25 km² et elle peut parcourir jusqu’à 7 km par jour. Elle est intégralement protégée mais pas menacée ou sensible. La principale menace pesant sur cette espèce est l’homme qui détruit son habitat.
Auteur : Esteban Dewynter (stage de 2nde)
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